Annonce « officielle » de notre visiocommunication dans le cadre des lundis du m@ster AIGEME

Nous vous invitons à la visioconférence

organisée dans le cadre des « lundis du M@ster AIGEME »

 le 8 juin 2015, de 10h30 à 12h30

sur le thème de la classe inversée

avec Marcel Lebrun et Héloïse Dufour.

Vous pouvez participer en présentiel ou à distance en vous connectant sur http://epresence.univ-paris3.fr/2.aspx.

(Connexion au site  et ouverture d’une session ou création rapide d’un compte avec adresse courriel et mot de passe de son choix)

Les étudiantes –organisatrices : Catherine Guillerm, Latifa M’timet, Émilie Souriau, Nathalie Youinou

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Analyse d’un serious game de management

Dans le cadre du cours « gestion du changement », notre enseignante Emmmanuelle Savignac nous  a demandé de réaliser seul (e) ou en binôme une analyse d’un serious game de management. J’ai eu le plaisir de travailler avec Latifa Berkous. J’ai vraiment apprécié notre collaboration, nos échanges et notre complémentarité. Latifa et moi avons suivi un parcours de formation et un parcours professionnel très différents. Ces différences ont été notre richesse…MERCi Latifa!

Je vous propose:

-de regarder un extrait du serious game (https://youtu.be/_bwX59gMwYQ)

-de prendre connaissance du plan et de l’introduction de notre analyse

Analyse du serious game de management

“ENTRE2” réalisé par Opcalia en partenariat avec Daesign

Plan de l’analyse

Introduction

 

I- Présentation du serious game

a) Contexte et public cible

b) La structure et le parcours de jeu

c) Objectif général et objectifs pédagogiques spécifiques

II- Approche analytique du contenu:

a) La qualité ludique

b) L’efficacité sérieuse (effets de la simulation)

III- Approche critique du contenu:

a)En quoi ce serious game  est-il un jeu?

b) Atouts et limites de ce serious game de management

Conclusion

Bibliographie et sitographie

INTRODUCTION

Depuis la réforme de la formation en 2004, l’entretien professionnel est un rendez-vous obligatoire et privilégié entre le salarié et l’employeur. Il doit se tenir tous les deux ans. Il vise à établir les perspectives d’évolution professionnelle des salariés et à identifier les formations qu’ils peuvent suivre pour atteindre leurs objectifs. Compte-tenu du faible nombre d’entreprises pratiquant régulièrement l’entretien professionnel, l’état a modifié en date du 5 mars 2014, le Code du Travail qui prévoit des sanctions pour les entreprises qui ne respecteraient pas l’article  L6315-1: « A l’occasion de son embauche, le salarié est informé qu’il bénéficie tous les deux ans d’un entretien professionnel avec son employeur consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d’emploi. Cet entretien ne porte pas sur l’évaluation du travail du salarié. »

En décembre 2009, l’Opcalia Ile de France, organisme répartiteur des OPCA (Organisme paritaire agréé responsable de la gestion des fonds de formation versés par  les entreprises), commercialise à l’intention des entreprises, un serious game qui s’intitule « ENTRE2 ». Le succès est rapide et une nouvelle version du jeu voit le jour en mars 2014. Ce serious game est destiné à former les managers aux entretiens professionnels. « Daesign », célèbre agence de e-learning et éditeur de multimédia a conçu ce serious game que nous avons choisi pour notre étude qui comportera trois parties différentes. Dans un premier temps, nous présenterons les caractéristiques principales de ce jeu sérieux. Dans un deuxième temps, nous analyserons le contenu d’ « ENTRE2 »  avant de terminer par une approche critique de ce serious game.

-Précisions concernant notre projet de visiocommunication

-Nos trois intervenants ont répondu à notre invitation et nous sommes ravies:

@Marcel Lebrun http://lebrunremy.be/WordPress/

@Héloise Dufour http://www.heloisedufour.com/p/contact.html

@Bruno Devauchelle http://www.brunodevauchelle.com/

La date et l’heure sont fixées: lundi 8 juin 2015 de 10 à 12 heures.

L’intervenante Héloise Dufour et mes camarades Latifa, Emilie. S et Catherine G seront en présence, dans la salle Vergnas, à l’université Sorbonne Nouvelle.

Marcel Lebrun, Bruno Devauchelle et moi-même participerons à distance.

Pour ma part, j’interviendrai depuis mon lieu de travail, à l’Université de Bretagne Sud, sur le site de Lorient. Je serai seule dans un télé-amphithéâtre de 80 places…que je vous laisse découvrir grâce au lien-ci dessous:

https://campusnumerique.ueb.eu/

Les télé-amphithéâtres sont conçus pour assurer :

-une expérience de visioconférence de qualité HD
-aux participants de voir le(s) site(s) distant(s) et la présentation diffusée en simultané
-l’affichage par 2 vidéoprojecteurs sur 2 écrans côte à côte : le premier affichera la vidéo, le deuxième la prise de vue des participants grâce à une caméra positionnée face à l’assemblée
-la prise de vue de l’intervenant grâce à une caméra positionnée en fond de salle
-une diffusion son stéréo de qualité avec une intégration audio, adaptée aux prises de vue

-Mes réflexions sur la (techno) pédagogie de Marcel Lebrun

La pédagogie selon MARCEL LEBRUN

  Qu’est-ce qu’une méthode d’apprentissage :

Marcel Lebrun définit une méthode d’apprentissage comme une technique que l’on s’approprie et cette « façon de faire » qui nous est personnelle résulte d’un « amalgame » de modèles pédagogiques. Il utilise avec humour la métaphore de la recette de cuisine que nous ne suivons jamais à la lettre mais que nous adaptons en fonction de nos attentes et des résultats précédemment obtenus…

 Que dit-il à propos de la différence entre « enseigner » et « apprendre » ?

 Marcel Lebrun se montre très catégorique lorsqu’il affirme que  ce n’est pas parce ce que nous enseignons  qu’ils apprennent. Il souligne l’importance de la création d’un dispositif innovant pour mettre les formés en contexte d’apprentissage. Ce dispositif doit comporter des ressources pour informer, des activités contextualisées pour motiver, des projets pour amener une production ou des problèmes avec des solutions, des interactions (travail collaboratif ou coopératif) et enfin des productions.

Quelle définition propose-t-il des « compétences » ?

Marcel Lebrun définit les compétences (la théorie des C.C.C) comme des capacités qui agissent sur des contenus dans des contextes.

 Comment peut-on distinguer l’apprentissage collaboratif de l’apprentissage coopératif ?

 Dans l’apprentissage coopératif, les formés se partagent les différentes tâches tandis qu’en collaboration, le travail de groupe est réalisé par l’ensemble des participants.

Marcel Lebrun avance que la collaboration est un vecteur d’apprentissage plus fort. Les formés travaillent ensemble et profitent ainsi de l’apprentissage de groupe.

Dans ce contexte, il y a un brassage d’idées, d’arguments et d’informations. Il y a nécessairement création de divergences d’opinions entre les membres du groupe. Marcel Lebrun insiste sur la nécessité  de reconvergence par le groupe à l’issue de cette phase d’apprentissage divergente. De plus, il explique pourquoi le tuteur (l’enseignant) doit veiller à la création d’un climat d’interdépendance positive où chacun est garant du travail de l’autre.

Je souhaiterais approfondir ce concept par des recherches ultérieures car en tant qu’enseignante, j’ai parfois des difficultés à gérer des situations ou l’un des membres du groupe ne collabore pas aux tâches proposées

 Quels indicateurs propose-t-il pour mettre en place, concevoir une tâche collaborative ?

Michel Lebrun prend pour référence le modèle de Paris et Turner (1994) qui énoncent quatre caractéristiques pour rendre une tâche motivante : la théorie des quatre C :

Choix : laisser les formés choisir les tâches

Challenge : proposer des activités de complexité moyenne

Contrôle : aider  le formé à contrôler son apprentissage en énonçant clairement les objectifs, le niveau d’exigence et le cadre de l’activité.

Coopération : elle rend le travail plus motivant et responsabilise l’apprenant.

 Qu’en est-il de la motivation ?

Marcel Lebrun soutient l’idée qu’il faut placer le formé au centre du dispositif pour l’impliquer dans son apprentissage et ainsi maintenir sa motivation. Les méthodes d’apprentissage actives permettent aux formés de prendre conscience des compétences précédemment acquises, de l’utilité de la tâche et de leur capacité à contrôler cette dernière.

 Apprendre en groupe :

A mon avis, l’apprentissage en groupe est une situation dans laquelle des formés interagissent, communiquent, s’organisent et  échangent des idées, des hypothèses et des points de vue. Ces interactions donnent le jour à des mécanismes d’apprentissage. On distinguera le caractère coopératif du caractère collaboratif de l’apprentissage en groupe. Dans l’apprentissage coopératif, les taches réalisées par chaque groupe contribue à la production d’une œuvre collective. Dans l’apprentissage collaboratif, le formé partage des ressources avec le groupe et utilise les tâches effectuées en groupe pour apprendre.

Thèse fondamentale de Marcel Le Brun

En tant qu’enseignante, je retiens plusieurs idées fondamentales dans la pédagogie selon Marcel Lebrun.

Premièrement, il souligne que l’utilisation des nouvelles technologies nécessite un changement dans nos méthodes d’enseignement. Il faut faire évoluer notre pédagogie !

Deuxièmement, il explicite le concept de dispositif d’apprentissage innovant et présente ses finalités: Informer, motiver, activer, interagir et produire. Il insiste aussi sur la nécessité de « dessiner » la formation en créant des scénarios actifs avec des balises.

Dans un troisième temps, je repère deux autres grands principes : celui de la variété dans les activités proposées aux formés et celui de la cohérence entre les objectifs, les outils et les évaluations.

Conseilleriez-vous ce document à une tierce personne ? Oui ou non et pour quelle raison ?

 Je conseillerais très certainement ce document à des enseignants, à des enseignés et  aussi à des parents désireux de comprendre les méthodes d’apprentissage.

Marcel Lebrun nous présente clairement (et avec humour !) un modèle pédagogique pragmatique que nous pouvons implémenter dans sa totalité ou partiellement selon le public cible et le contexte.

Ce modèle orienté vers la pédagogie active permet de structurer la construction de dispositifs innovants dans lesquels interagissent cinq facteurs différents:

  • Les informations : les ressources sont variées et ne sont pas fournies uniquement par l’enseignant. L’enseigné apporte ses propres ressources.
  • La motivation : Il faut contextualiser les activités pour maintenir la motivation.
  • Les activités : On propose des projets qui mèneront à une production ou des problèmes pour lesquels les formés trouveront une solution.
  • Les interactions : On favorisera l’apprentissage en groupe (coopératif et collaboratif).
  • Les productions : Elles sont la trace des apprentissages des formés. Elles peuvent être partagées avec les pairs et avec l’enseignant.

-Approches et usages pédagogiques disciplinaires multimédia en e-formation

Je vous présente le cours intitulé « Approches et usages pédagogiques disciplinaires multimédia en e-formation » du parcours IEF (ingénierie de l’E-formation).

Ce cours est conçu et animé par Maxime Lejeune.

Les objectifs du cours sont: (je cite)

  • Exploiter dans différents contextes d’apprentissage en langues des ressources

existantes hors ligne et en ligne ;

  • Découvrir une perspective interactionnelle de l’apprentissage des langues et des

possibilités que le Web offre en didactique des langues étrangères pour mettre en pratique cette perspective ;

  • Éventuellement sensibilisation à appel d’offre (approche pédagogique).

En tant que professeur de langues, le contenu de ce cours m’intéresse tout particulièrement.

La première tâche proposée est un partage de réflexions sur la pédagogie de Marcel Lebrun.

Marcel Lebrun est un grand et célèbre pédagogue pragmatique. Nous travaillons à partir de la vidéo d’une conférence qu’il a animée en 2010 à l’école centrale de Lyon.

Réalisation multimédia avec mes étudiants!

Je souhaite aussi partager avec vous une vidéo réalisée par mes étudiants dans le cadre du cours de Français sur Objectifs Universitaires que j’anime à l’Université de Bretagne Sud.

Voici un lien dropbox car pour télécharger du format MP4, WordPress me demande de souscrire à la formule premium…

https://www.dropbox.com/s/e5snn8h0fldk8d8/vf.mp4?dl=0

Visiocommunication

Dans le cadre du cours de visiocommunication, il nous est demandé de:

  • Contribuer à la mise en place d’une visioconférence dans une chaîne de production vidéo (élaboration d’un synoptique technique).
  • Savoir animer une visiocommunication en situation réelle dans le cadre d’une journée d’étude ou d’un séminaire.

Nous avons formé un groupe de quatre: Emilie , Latifa, Catherine et moi

Nous avons démarré notre travail collaboratif par la création d’un espace réservé à nos échanges sur le forum du cours.

Après plusieurs échanges asynchrones, nous avons retenu un thème général:

La classe inversée.

Nous nous rencontrons toutes dès demain pour un échange synchrone via Google hangout.

Nous avons sélectionné quelques supports pour préparer cette rencontre et définir notre problématique.

En voici 3 : une vidéo sélectionnée par Catherine et un article que j’ai choisi:

http://educavox.fr/formation/analyse/classes-inversees-etendons-et-systemisons-le-concept

http://videocampus.univ-bpclermont.fr/?v=Bl4Ex9lhyldL

Réflexion réciproque autour de productions personnelles

Dans le cadre du cours de M. Hervé Javaux, il nous a été demandé de commenter le travail d’un(e) étudiant(e) : présentation d’un projet et mise en relation avec les 6 modèles didactiques de M. Serge Agostinelli. J’ai eu la chance de pouvoir commenter le travail de Catherine:

  • un dispositif d’aide et d’accompagnement des élèves en difficulté scolaire  constitué de 2 volets: un tutorat inter-élèves, et un mentorat intergénérationnel.
Voici mes commentaires:
Aspect 1

Aspect 2

Aspect 3